Évolution des environnements favorables au MVPA sur l'île de Montréal : constats 2014-2024 - Montréal

Porteur : Montréal physiquement active Stage de Sheena Ngo, sous la supervision de Carine Thouveny
Statut : Terminé
Nom de l’axe ou de l’orientation : Mobilité active

* Initiative collective soutenu par le réseau dans le cadre du plan d’action régional intégré 2023-2025

Évolution des environnements favorables au MVPA sur l’île de Montréal : constats 2014-2024

Descriptif :

L’inactivité physique constitue un enjeu majeur de santé publique, contribuant à l’augmentation du risque de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, certains cancers et la démence. À l’échelle mondiale, près d’un tiers des adultes ne pratiquent pas une activité physique selon les recommandations de l’OMS. Au Québec, la tendance est préoccupante : entre 2014-2015 et 2020-2021, la proportion de personnes actives a diminué, tandis que la sédentarité a augmenté. À Montréal, près de la moitié des citoyens de 15 ans et plus sont sédentaires dans leurs loisirs, et plus de la moitié le sont dans leurs déplacements.

Dans ce contexte, le stage de Sheena Ngo visait à dresser un portrait évolutif des environnements favorables au mode de vie physiquement actif (MVPA) sur l’île de Montréal entre 2014 et 2024, dont les objectifs spécifiques étaient :

Évaluer le rôle du réseau MPA dans le soutien et la promotion de ces environnements.
Décrire l’évolution de l’environnement bâti favorable à l’adoption d’un MVPA.
Identifier les politiques publiques ayant soutenu cette évolution et évaluer leur cohérence avec les transformations observées.
Analyser les forces, faiblesses, menaces et opportunités liées aux environnements favorables au MVPA.

Pour atteindre ces objectifs, Sheena Ngo a mobilisé une approche rigoureuse et multidisciplinaire :

Revue de littérature scientifique sur les liens entre environnement bâti et santé.
Recherche documentaire sur les politiques et initiatives locales.
Entretiens qualitatifs avec des acteurs du milieu.
Analyse comparative des constats entre 2014 et 2024.

Les travaux de recherche mobilisés dans ce projet soulignent l’impact significatif de l’environnement bâti sur l’activité physique. Des facteurs tels que la qualité des espaces extérieurs, la sécurité, la disponibilité des parcs et des installations récréatives, ainsi que l’accessibilité aux infrastructures de transport actif (marche, vélo, transport en commun) sont tous associés à une meilleure santé et à une augmentation de la pratique d’activités physiques chez les enfants, les adultes et les aînés.

Ce projet contribue à mieux comprendre comment les politiques et les aménagements physiques urbains peuvent favoriser un mode de vie actif et sain pour tous les Montréalais.