Les 27 et 28 novembre derniers, près de 250 personnes ont participé en présentiel, au Centre Saint-Pierre à Montréal, à la conférence internationale « Résister et réinventer : le développement des communautés comme pilier de la transition socioécologique », organisée par le Collectif des partenaires en développement des communautés (CPDC).
Un espace de réflexion et d’action collective
La conférence a rassemblé des acteurs et actrices issus des milieux communautaires, municipaux, institutionnels et de l’économie sociale. Ensemble, ils ont exploré les moyens de :
- Résister à l’urgence climatique, aux reculs des droits humains et à la dépossession de notre avenir collectif.
- Réinventer la démocratie, renforcer l’égalité, développer les services communautaires, le transport collectif et la solidarité, tant locale qu’internationale.
La transition socioécologique (TSÉ) s’affirme comme un mouvement collectif qui invite à repenser nos systèmes et à replacer le bien commun au cœur des décisions.
La transition socioécologique comme levier d’inclusion et de développement territorial
Lors de la conférence, le sociologue Nicolas Duvoux a rappelé : « Il n’y a pas plus injuste et inéquitable que de ne pas faire la transition écologique. » Cette affirmation a servi de fil conducteur aux échanges, qui ont mis en lumière la nécessité de penser la transition socioécologique comme un outil d’inclusion sociale et de développement des territoires.
Plusieurs constats ont émergé :
- Agir avec, plutôt que pour les personnes concernées : la participation des personnes en situation de vulnérabilité est essentielle afin de mettre en avant leurs expériences vécues.
- Justice sociale et justice climatique sont indissociables : l’une ne peut avancer sans l’autre.
- Les contraintes actuelles rendent l’entrée dans la TSÉ difficile pour les classes populaires, révélant les limites de la responsabilisation individuelle et l’impasse dans laquelle elles se trouvent.
- La transition doit être pensée dans une prise en compte démocratique et territoriale, afin de répondre aux réalités locales et de renforcer l’action collective.
Faire écosystème – Partage d’initiatives inspirantes
Faire écosystème, c’est briser les silos, s’inspirer les uns des autres et tirer des enseignements des expériences vécues. La conférence a mis en lumière plusieurs initiatives locales, portées par et pour les communautés, démontrant la puissance de l’action territoriale.
Parmi elles, notre collègue Ève Gagnon-Champigny a présenté notre nouvelle initiative FOULÉE VERTE – Mouvement collectif pour un sport durable.